SilhouetteNymphoplastie ou chirurgie des lèvres

De nombreuses femmes souffrent, sans jamais en parler, d’une gêne esthétique et/ou fonctionnelle du périnée.

La pudeur les empêche la plupart du temps de consulter. Pourtant, que ce soit dans leur vie personnelle et sexuelle, ou même simplement dans leur vie quotidienne, la gêne est majeure et peut dans certains cas les priver d’une activité sportive ou d’une vie sexuelle épanouie.

La chirurgie intime pour homme et femme - Dr Runge Paris 7 et Beauvais

En résumé

Anesthésie

Locale ou générale

Durée d’intervention

Environ 45 minutes

Hospitalisation

Ambulatoire

Arrêt de travail

2 à 5 jours selon l’activité

Reprise du sport

Pas de sport pendant 4 à 6 semaines

Comprendre la gêne intime chez les femmes

Dès la puberté, les jeunes femmes s’interrogent parfois sur la normalité de leur sexe. Les questions les plus fréquentes sont en général : 

  • « La taille de mes petites lèvres est-elle normale ou trop grande ? », 
  • « L’aspect de mes grandes lèvres est-il normal ? », 
  • « La taille de mon clitoris est-elle normale ? »

Il faut savoir que la plupart du temps, la réponse sera « oui ! Tout est normal ! ». Mais, si une consultation avec un spécialiste peut rassurer sur sa normalité, des solutions thérapeutiques pourront être proposées en cas d’anomalies gênantes.

Les solutions existantes pour résoudre les complexes féminins intimes

Nymphoplastie

Une nymphoplastie pourra être réalisée en cas d’excès des petites lèvres. Il s’agira alors de réduire la taille des nymphes (petites lèvres).

Il faut savoir poser précisément son diagnostic car, si parfois une réelle nymphoplastie peut être nécessaire, dans certains cas, c’est l’atrophie des grandes lèvres (qui ne jouent plus leur rôle protecteur sur le périnée) qui donne une fausse impression d’hypertrophie des nymphes. En effet, une activité sportive intense peut parfois entraîner une atrophie douloureuse des grandes lèvres.

Labioplastie

En cas d’atrophie des grandes lèvres, une labioplastie par lipofilling ou injection d’acide hyaluronique permettra de redonner la consistance optimale aux tissus.

Hyménoplastie

En post traumatique (après un viol) ou pour des raisons de tradition, une hyménoplastie pourra être réalisée pour reconstruire l’hymen.

Vaginoplastie

Après une grossesse, en cas de perte de tonicité de la paroi vaginale, une vaginoplastie pourra être envisagée. Cependant, il faut savoir que pour cette intervention, la prise en charge devra être multidisciplinaire, avec un kinésithérapeute spécialisé en rééducation périnéale, un sexologue et un gynécologue.

Lifting du pubis

Enfin, avec l’âge, plusieurs interventions pourront être envisagées en fonction de la gêne ressentie :

  • Une nymphoplastie ou une labioplastie restent toujours possibles.
  • En cas de relâchement des tissus du pubis, après un amaigrissement important, un lifting du pubis est possible.

Beaucoup de solutions existent pour ces troubles féminins méconnus mais invalidants au quotidien.

Il est important d’en parler à un spécialiste qui pourra proposer la solution adaptée à chacune.

En savoir plus sur la nymphoplastie

La nymphoplastie, également appelée réduction des petites lèvres, est aujourd’hui l’une des interventions de chirurgie intime les plus pratiquées. Bien qu’encore taboue, elle répond à une véritable demande de patientes qui souffrent d’un complexe esthétique ou d’une gêne fonctionnelle liée à une hypertrophie des petites lèvres. Cette gêne peut se manifester dans la pratique du sport (vélo, course, équitation), lors des rapports sexuels, ou même simplement en portant des vêtements ajustés.

L’intervention consiste à réduire la taille des petites lèvres pour qu’elles ne dépassent plus des grandes lèvres, tout en respectant leur forme naturelle. La nymphoplastie est une intervention courte, réalisée en ambulatoire sous anesthésie locale ou générale, selon le souhait de la patiente et les recommandations du chirurgien. L’opération dure généralement 30 à 60 minutes. Le chirurgien retire l’excès de muqueuse en suivant la forme naturelle des petites lèvres, de manière à préserver leur sensibilité et leur fonction protectrice. Les fils utilisés sont résorbables, ce qui évite d’avoir à les retirer. Les suites opératoires sont simples : un léger gonflement ou quelques douleurs modérées peuvent survenir, calmées par des antalgiques. Une reprise des activités quotidiennes est possible dès le lendemain, en évitant les efforts physiques importants. Les rapports sexuels sont à éviter pendant environ 4 à 6 semaines, le temps que la cicatrisation soit complète.

Les résultats sont très satisfaisants pour les patientes, tant sur le plan physique que psychologique.

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